Des archéologues découvrent des squelettes enterrés en position assise à Dijon

Des archéologues découvrent des squelettes enterrés en position assise à Dijon

À Dijon, une équipe d’archéologues a mis au jour treize tombes où les défunts ont été inhumés en position assise. Ces squelettes datent d’une période comprise entre 300 et 200 avant notre ère, selon les informations communiquées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP).

Cette découverte est jugée exceptionnelle, car, jusqu’à présent, seules une cinquantaine d’inhumations similaires avaient été recensées en France et en Suisse. Contrairement aux pratiques funéraires classiques de l’époque, qui privilégiaient la position allongée, ces sépultures intriguent les chercheurs. Un autre élément frappant est l’orientation des défunts : tous ont été enterrés en direction de l’ouest, avec les jambes parfois asymétriquement pliées.

Selon les archéologues, cette pratique pourrait indiquer un statut particulier des personnes inhumées. Il pourrait s’agir de figures importantes de la société, comme des membres d’une lignée influente, des guerriers ou des personnalités religieuses. Aucune offrande funéraire n’a été découverte dans ces tombes, à l’exception d’un brassard, qui a permis de dater les squelettes.

Cette mise au jour soulève de nombreuses interrogations quant aux rites et aux croyances de cette époque, offrant aux chercheurs une occasion unique d’en apprendre davantage sur les traditions funéraires et l’organisation sociale des populations qui habitaient cette région il y a plus de deux mille ans.